Prenant l’exemple du Ghana ce reportage, daté de 2009, aborde le thème très délicat du devenir de nos déchets électroniques. Un sujet qui, toujours d’actualité, a été de nouveau mis sur le devant de la scène suite à l’émission Cash Investigation traitant de l’obsolescence programmée diffusée le 1er juin 2012 sur France 2.
Que deviennent nos anciens écrans, télévisions et téléphones ?
Ce documentaire nous ouvre les yeux sur le devenir de nos déchets électronique et fait l’alarmant constat du fléau écologique et sanitaire que subissent les populations qui travaillent dans ces véritables décharges à ciel ouvert.
Le pictogramme DEEE est présent sur l’ensemble des équipements fonctionnant à piles, accumulateurs ou prises électriques. Il signifie qu’il est impératif que l’équipement soit déposé en centre de collecte et surtout pas mélangé aux ordures ménagères.
Selon l’Ademe (Agence de l’Environnement et de la Maîtrise de l’Energie) seulement 5,7 kg par habitant de DEEE sont collectés chaque année alors que nous en produisons entre 16 et 20 kg.
ndlr : Le magazine, consultable gratuitement, 100% Vosges consacre la une de son numéro 73 aux devenirs des déchets électriques et électroniques. Nous saluerons au passage l’action de sensibilisation menée par les Déééglingués qui assurent la collecte des DEEE.
Alors, devons-nous continuer à fabriquer des produits que nous ne sommes pas en capacité de recycler ? Au risque de causer des pollutions irrémédiables et incontrôlables ?
Quelle honte de voir ça !
Et dire qu’on continue à vendre du jetable à tout va…