Les aéroports, lieux où se croisent tous les transports, sont le terrain d’expérimentation rêvé pour tester un bus 100% électrique à l’autonomie illimitée. L’aéroport de Nice s’est équipé depuis octobre 2014 d’une navette équipée de supercondensateurs qui assurent le rechargement des batteries à chaque arrêt.
Une première mondiale pour le bus dit « à biberonnage » qui fait ses premiers pas dans le deuxième aéroport de France. Il est actuellement testé pour une durée de 9 mois à l’aéroport Nice Côte d’Azur et permet de relier les terminaux 1 et 2.
Son secret ? Un bras robotisé et des supercondensateurs qui permettent le transfert d’énergie ultra-rapide entre le poteau d’arrêt (ou totem) et la navette à chaque arrêt.
Le totem, alimenté par le réseau électrique standard, accumule lentement de l’énergie entre deux passages et la restitue très rapidement lors de l’arrêt d’un bus grâce au bras motorisé qui vient s’y connecter automatiquement.
Ce système est complété par des batteries additionnelles qui, en cas de panne ou de non marquage de l’arrêt, permettraient au véhicule de poursuivre son trajet sur une cinquantaine de 50 kilomètres.
L’entreprise PVI spécialisée dans la conception et l’assemblage de véhicules 100% électriques destinés aux applications urbaines, est à l’origine du système WATT qui équipe la navette. A la fois silencieux et non polluants, ce dispositif doit son succès à la légèreté des infrastructures nécessaire pour sa mise en place. Un pied de nez aux bus qui roulent encore au diesel grâce à l’absence totale de coût de carburant fossile et une économie à terme de plus de 43 tonnes de CO2.
Encore en phase d’expérimentation en conditions réelles, la ligne équipée de Watt System accueillera ses premiers passagers à partir de janvier 2015. Cette dernière étape de validation du projet et les retours d’expérience décideront du remplacement ou non des cinq autres navettes thermiques encore en place.
D’après une information décelée en premier sur actu-environnement.com