Poilues, voraces et se déplaçant en longue file indienne, les chenilles processionnaires causent des dommages importants aux arbres infestés mais aussi de graves réactions urticariennes aux promeneurs.
Qu’elles soient du pin ou du chêne, les chenilles processionnaires possèdent des poils urticants formant un harpon à leur extrémité. Ceux-ci sont dispersés par le vent ou lors d’un contact direct et provoquent des démangeaisons douloureuses sur la peau ou les muqueuses.
En cas d’inhalation ou d’ingestion importante consultez immédiatement un médecin ou prenez la direction des urgences dès l’apparition des premiers vertiges ou vomissements.
Si vous avez déjà été exposé aux poils urticants des chenilles préparez vous à connaître une réaction de plus en plus virulente à chaque nouvelle exposition !
Se protéger des chenilles processionnaires
Le promeneur souhaitant éviter tour contact avec la chenille processionnaire devra apprendre à identifier l’ennemi et ses traces !
La chenille processionnaire du pin et du chêne
La chenille processionnaire du pin est brune et présente des tâches rougeâtres sur les flancs et le dos. Son « ventre » est jaune ou orangé et couvert de poils, les responsables de la réaction allergique et urticarienne. La chenille urticante du chêne est grise et présente une large bande noire sur le dos. Toutes deux présentent d’autres poils totalement inoffensifs sur le corps : ce sont les soies.
Le nid des chenilles urticantes
A la fin de l’hiver il n’est pas rare de croiser des nids de chenilles processionnaires. Ils forment de grosses pelotes principalement composées de poils et d’excréments dans lesquelles les chenilles s’abritent la journée.
Au printemps, les chenilles quitte l’arbre en procession pour aller s’enfouir entre 5 et 20 cm dans le sol parfois jusqu’à 40 mètre du nid.
Pour lutter contre la chenille processionnaire, il est possible d’installer des pièges à chenilles et notamment l’écopiège.
Celui-ci est disposé autour du tronc et permet de capturer les chenilles processionnaires dans un grand sac placé sous le collier fixé au tronc. Il n’utilise aucun insecticide.
Couplé à l’échenillage manuel (protections obligatoires !)il est très efficace pour lutter contre ces parasites.
Attention cependant, même des années après l’éradication des chenilles urticantes, l’effet irritant des poils persiste ! Il est fortement conseillé de ne pas remuer le sol sous un arbre infecté et d’éviter d’en secouer les branches. Il est également recommandé de ne pas ingérer les fruits ou légumes en dessous des arbres infectés.
Ceux qui en ont fait l’expérience savent à quel point la réaction cutanée est douloureuse.
Et vous ? Avez-vous déjà été confronté à la chenille processionnaire sur un chemin de randonnée ou même dans votre jardin ?
J’ai eu l’occasion de tester celle du chêne en passant simplement le souffleur à feuilles sous un arbre. Pas de chenille, juste de vieux nids que je pensais inoffensifs. Le lendemain j’étais couvert de plaques rouges.
La deuxième fois où j’ai été en contact ça a pris moins de 2h avant de voir les boutons apparaitre !
En effet le plus souvent la seconde exposition est plus virulente que la première. Et cela va en s’aggravant. J’ai fait la même expérience avec de vieux cocons tombés à terre enfouis sous des feuilles et qui sont passés à la débroussailleuse. J’étais parti pour une semaine d’antihistaminique (car dans le cas de chenilles processionnaires il est bien question d’histamine) et de démangeaisons. En voyant le bon côté des choses on se dit que nos yeux n’ont rien et qu’on a échappé à des complications respiratoires !
Pour mon malheur j’en suis à ma 3ème attaque par ces horribles poils volants; une semaine de souffrance malgré les antihistaminiques, je ne comprends pas l’entêtement de la municipalité à sauvegarder ces pins qui affectent la santé publique! quelle ineptie!
Bonjour Damecour,
Les pièges à chenilles processionnaires sont efficaces pour peu qu’ils soient posés à temps mais le résultat n’est perceptible que dans la durée.
Je sais par expérience à quel point de telles réactions allergiques sont désagréables mais n’allons pas abattre des arbres alors qu’il existe d’autres solutions.
J’ai eu à souffrir de 10 ou 12 piqûres de moustique en promenant au bord du ruisseau. Je ne comprends pas que la municipalité n’en ait pas détourné le cours, ni comblé les marais alentour, ni abattu tous les arbres des berges qui servent d’abri à plein de bestioles!
Nous habitons dans le 78 depuis 2 ans nous subissons les chenilles processionnaires du chene. cela devient invivable impossible de manger dehors ou de jardiner 5 mn sans avoir des réactions cutanées sévères. je suis de plus assistante maternelle et je ne peux plus promener les enfants en extérieur. Connaissez vous un remède naturel pour éviter les démangeaisons ? aidez moi merci
Bonjour,
J’ai vraiment besoin que vous m’aidiez : depuis 4 étés, aux premières chaleurs, dès que je sors et même maintenant à l’intérieur, je suis couverte de « boutons ». D’abord je sens une démangeaison, puis je vois que ça enfle parfois énormément (2 à 3 cm de circonférence) puis ça « disparait » parfois complètement mais parfois je sens une boule un peu dure dessous et ce chaque jour, ça vient, la nuit ça va et ensuite on recommence….D’abord rien, ça démange, un bouton, et un autre ,et un autre. Je pensais à des réactions aux poils de chenilles suite à une mauvaise expérience ce printemps où j’ai caressé un chêne et 2 heures après ouah, j’en avais partout dans le visage, les mains qui n’étaient pas couverts et que j’avais touchés. Mon médecin m’a prescrit un antihistaminique et une crème (Locatop) mais bof, ça n’arrnage rien et ne soulage pas vraiment. Nous avions un chêne dans la propriété et mon mari vient de le couper mais ça continue.
Merci
mireille