Les nombreuses banlieues de la capitale libanaise ne parviennent pas à se débarrasser de leurs ordures de manière viable depuis juillet 2015 entraînant une véritable crise des ordures. Les conséquences sont telles qu’aujourd’hui, une rivière de déchets traverse la banlieue de Beyrouth.
Cette crise des ordures a commencé le 19 juillet 2015. Une date marquée par la fermeture de la décharge de Naamé (au sud de Beyrouth) et la fin du contrat qui lie la compagnie privée Sukleen à la gestion des poubelles de la moitié de la population de la capitale libanaise et de ses banlieues.
Le gouvernement n’a pas anticipé de solution de remplacement et dès lors, les ordures ne sont plus ramassées. Les poubelles commencent à s’amasser dans les rues en pleine canicule de l’été. Estimé à près de 450 tonnes/jours dans l’intra-muros de Beyrouth, la quantité d’ordure produite devient rapidement ingérable.
Une solution provisoire a vu le jour avec la création d’une aire de stockage des ordures près du port : l’aire de La Quarantaine. Solution qui n’apportera que peu de répit à la population.
Un site de stockage des ordures temporaire saturé
Alerté par les organismes en charge de la collecte et du traitement des déchets, le gouverneur de Beyrouth Ziad Chbib rassure la population en affirmant qu’une nouvelle manière de stocker les ballots permettrait d’améliorer les capacités des sites de stockage.
Une mesure qui tarde à venir à en croire les clichés rapportés des rues des banlieues de Beyrouth et d’un autre site de stockage situé à Jdeideh, agglomération située à l’est de la capitale.
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